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Je m’appelle Caroline, je suis mariée, maman de deux enfants neuroatypiques et installée depuis plus de huit ans dans le Haut Beaujolais.
Au-delà de mon métier, quelques brefs détails sur moi…
J’aime la lecture, la randonnée, la géologie, les tableurs de pilotage de projets, la cartographie, les sushis et les plateaux télé du mardi soir.
En revanche, je fuis le sable, la pluie, le manque de clarté, les rendez-vous trop matinaux et l'organisation "papier-crayon".
Originaire d’Arras, dans les Hauts-de-France, mon parcours professionnel m’a menée jusqu’au Rhône, à la faveur d’une évolution de carrière au sein de l’entreprise Vitalliance, où j’ai occupé les postes de directrice départementale puis de directrice de régions sur plusieurs territoires : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie et PACA.
Quatre grandes périodes ont structuré mon parcours professionnel et ont posé les fondations de ma vie professionnelle d'aujourd'hui.
2002 - 2005 | Un parcours scientifique entre théorie et observation
J'ai obtenu un baccalauréat scientifique option maths, et j'ai poursuivi mes études à l'université en DEUG de biologie avec une spécialisation en géologie.
Cette formation m’a apporté une rigueur scientifique et un regard analytique sur les systèmes complexes. Mon attrait pour l’observation, la modélisation et l’analyse des données s’est développé à cette période, des compétences qui me servent encore aujourd’hui dans mon approche méthodologique pour aborder les projets et les dynamiques territoriales.
2005 - 2014 | Premiers pas et ancrage dans l’ingénierie sociale de projets
Je change de cap et plonge dans le domaine des sciences humaines et sociales.
J'entame 3 années d'études à l'IRTS d'Arras et lors de mes stages professionnels, les directions des établissements me confient des missions assez atypiques : celles d’analyser des données en vue de créer ou de pérenniser des postes de travailleurs sociaux au sein de leurs équipes. Concrètement, j’effectue des comptages, je produis des statistiques et je mesure l’impact de ma présence sur ces lieux de travail, des compétences qui allaient devenir un fil rouge dans mon parcours.
En 2008, je suis diplômée, et j'exerce comme travailleur social dans différents champs : polyvalence de secteur, aide sociale à l’enfance, Service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS) et Centre d'action médico-social précoce (CAMSP). Je découvre les troubles du neurodéveloppement et j'accompagne de nombreuses familles au sein d'équipes pluridisciplinaires.
2014 - 2019 | Immersion dans le secteur privé et montée en compétences accélérée
J’intègre le secteur privé de l’aide à domicile, d’abord comme directrice d’agence, avant d’évoluer vers un poste de directrice régionale. Si mon entrée dans le privé n’était pas un choix délibéré, elle s’est révélée être une opportunité d’apprentissage accéléré. J’ai développé des compétences clés en diagnostic territorial, en ingénierie de projets, en méthodologie de l'évaluation, et management.
Ma mission ? Piloter le développement de projets à impact et fédérer une équipe de 15 directrices et leurs équipes de terrain, en garantissant une posture managériale claire et engageante.
En 2014 également, je valide ma Licence en Sciences Humaines et Sociales, mention Sciences et Métiers de l'Education et de la Formation, à l'Université Lille 3.
2019 - 2024 | Exploration du territoire et entrepreneuriat social
Je décide de consacrer les années 2019 et 2020 à l'analyse en profondeur du territoire beaujolais, en multipliant les immersions professionnelles et bénévoles.
L'objectif principal est de diagnostiquer les besoins du territoire, d'identifier ses ressources et ses freins et de poser les bases d'un travail de recherche nécessaire à l'ingénierie de projets à impact.
Ce travail d’investigation a donné naissance à deux projets d’entrepreneuriat social :
À cela s’ajoute un troisième projet associatif, le Réseau NeuroPro, qui rassemble des professionnels formés aux troubles du neurodéveloppement (TND) dans une dynamique d’intervision.
Pendant ces années, pour aboutir ces différents projets, je revêts ma casquette de chercheure en sciences humaines, j'utilise principalement les outils nécessaires au diagnostic de territoire, à l'ethnographie et à la prospective. Certains d'entre vous m'ont connue sous différentes casquettes professionnelles pendant cette période, multipliant les métiers et les missions, chacune contribuant à ma démarche de recherche.
Nature Atypique®, c’est avant tout un laboratoire de recherche territoriale spécialisé dans les différences invisibles.
Mon fil conducteur est clair : conduire des études et des recherches, et développer des projets – les deux piliers du DEIS.
Aujourd'hui | Ingénieure en développement stratégique de projets innovants et inclusifs
Diplômée du DEIS depuis janvier 2025, je suis spécialisée dans le développement de projets innovants et inclusifs, avec une expertise particulière sur les troubles du neurodéveloppement (TND) et les handicaps et différences invisibles.
J’accompagne les professionnels du travail social, de la santé et de l’éducation dans la construction de projets viables et impactants, en mobilisant l’ingénierie de projets, les politiques publiques et la recherche-action.
Le DEIS est un diplôme rare et peu connu (environ 80 diplômés par an), délivré conjointement par le ministère chargé de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il atteste de compétences en épistémologie, ingénierie de projets, management des compétences et analyse des politiques publiques.
Les titulaires de ce diplôme sont à la fois ingénieurs - chercheurs en sciences humaines, et experts des politiques publiques. Leur parcours professionnel est souvent atypique, encore plus lorsqu’ils sont indépendants ! Ils jonglent entre plusieurs fonctions et métiers pour collecter des données, mener des études et les transformer en projets concrets.
Pourquoi choisir de me spécialiser dans les troubles du neurodéveloppement ?
L’accessibilité est un droit universel, porté par le droit européen : même si en France nous entendons surtout parler d'accessibilité physique (qui est loin d'être acquise), et actuellement, d'accessibilité numérique, le principe d'accessibilité universel s'applique en tous lieux - rural et urbain - et pour types de handicap - physique, sensoriel, cognitif, neurodéveloppemental.
Avec Nature Atypique®, je m'attache à l'accessibilité de notre société pour les handicaps invisibles dont font partie les troubles du neurodéveloppement (TND).
Cela nous concerne tous, car :
📌 80 % des handicaps sont invisibles.
📌17 % de la population française est concernée par les TND (TSA, TDAH, troubles des apprentissages…).
📌 Quel que soit notre secteur d’activité, nous sommes par conséquent tous concernés par l'accessibilité de nos projets.
Chez Nature Atypique®, nous avons fait un choix fort : rendre toutes nos actions accessibles aux différences invisibles. Car ce qui est essentiel pour une personne neuroatypique profite à tous.
💡L’accessibilité aux différences invisibles ne doit pas être une exception, mais une norme.
🚀L'ambition de Nature Atypique® est de contribuer à une société où les différences invisibles sont comprises.
Et si votre prochain projet était innovant et inclusif ?
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